L'Université du Tourisme (UTUR) a réalisé, en 2008, une étude de satisfaction de destination dont le propos a été de connaître, de première main, la perception des grossistes internationaux (des acheteurs de notre produit touristique), participants dans EXPOTUR-2008, concernant la destination : le Costa Rica, la gestion hôtelière, la restauration et les voyagistes. Cette étude a été comparée à un autre réalisée il y a 15 ans dans EXPOTUR-1993.

La comparaison de deux études, similaires dans la méthodologie et les objectifs ont révélé des résultats satisfaisants dans l'évaluation de l'industrie touristique qui font les acheteurs du produit touristique costaricien. Il en découle de cette étude que la nature a été le meilleur qualifié dans les deux années. Les voyagistes occupent le deuxième lieu et réussissent à se détacher dans les deux années, en montrant une amélioration remarquable, tout de suite les hôtels et finalement les restaurants. Sur l'évaluation positive de l'industrie du tourisme du Costa Rica a clairement influencé le talent humain qui l’exécute. Des deux études il est observé comme le paysage urbain, la sécurité, les musées, les aéroports et les routes, ils n'ont pas réussi à améliorer dans ces 15 années, et elle révèle comme cinq gouvernements de la République n'ont pas pu significativement changer la qualification qu’ont obtenue les politiques de conservation et l'industrie touristique costaricienne dans cette période.

Il est tellement important, qu'il est intéressant de noter, que la conservation de la nature est passée d'un score de 6,77 à 8,97. Cependant, du point de vue des répondants, leur perception des compétences qui méritent notre infrastructure routière, aéroports, routes, la sécurité et les musées, ne réussit pas à atteindre la note de sept. Le décalage dont les qualifications marquées mettent en évidence, souligne la nécessité de définir politiques publiques qui donnent un fondement à une amélioration substantive dans le long terme, qui a manqué peut-être il y a 15 ans. La perception des Costariciens consiste en ce que les pays voisins et, spécialement, ceux-là des deux frontières ont fait un effort soutenu et plus éminent sur des routes, des ports et des aéroports. Cela malgré l'effort reconnu du Ministère de Transports, dans les derniers mois, notamment la route San José/Caldera.

Les aéroports ont été touchés par les difficultés dans la gestion financière de ses opérations et nos régulations qui lient le développement du tourisme régional et national, en limitant nos possibilités de croissance et de compétitivité. Notre cadre juridique et réglementaire dans le tourisme doit être révisé, actualisé et conformément aux exigences de ce siècle. La sécurité est un sujet inépuisable, ce qui nous amène au chapitre douloureux de la pauvreté, des drogues et de la prostitution, en soulignant l'échec des politiques publiques dans le secteur social, qui n'ont pas été consistants, principalement médiée par les programmes de gouvernement qui ne réussissent pas à saisir le thème des politiques publiques qui marquent le chemin du développement dans le long terme.

Une attention mérite le paysage urbain, par le visuel de notre amélioration limitée, malgré les efforts reconnus de municipalités, spécialement celui-là du San José, pour donner un nouveau visage à la ville. Ici il y a des grandes opportunités dans l'agenda municipal et national pour le développement urbain.

Lic. Ramón Madrigal León.